
Bonjour !
S'il y a bien une chose qui reste constante dans mon style en général, c'est que j'ai toujours une guerre de retard. D'ailleurs, le même cycle se répète assez souvent : une pièce sort et devient phare, tout le monde la porte, elle se démode aussi vite qu'elle est apparue, et je commence à l'apprécier. Du coup je vous sors les talons gladiateurs une année en retard. Qu'est ce qu'on s'en fout de toute façon, du moment que j'aime bien.
Tout comme les cuissardes, je les trouve difficile à porter (ou, plus précisément, à assumer) avec certaines tenues. J'ai tendance à opter pour du maxi et du oversize, plutôt que pour un mini short et un crop top (peut-être ailleurs qu'en Belgique, mais soit...). J'ai ressorti le pull puisque mon cher pays de résidence a de nouveau confondu le mois d'août avec le mois de mars (au moins il y a moins de file dans les attractions à Walibi).
Bon, il était temps que je vous en parle. Si vous me suivez sur Instagram, vous l'avez probablement déjà compris. Je vous parlais de changements et de vivre ses rêves en long et en large dans de précédents articles. Eh bien j'ai pris la décision de réaliser un rêve que j'entretiens depuis plus de 20 ans. Dans un mois, je pars vivre en Corée du Sud pendant un peu moins d'un an avec deux de mes meilleures amies. Jusqu'à présent, j'ai cherché des excuses valables qui m'empêchaient de partir. Je ne voulais pas laisser mes être chers ; je n'osais pas quitter ma zone de confort ; je voulais faire ça à 22 ans, et pas à 28 ; j'avais peur. Malgré tout, impossible de faire taire cette petite voix qui me frustrait de plus en plus, jour après jour. Difficile de construire quoi que ce soit lorsqu'on a envie d'ailleurs. Le soutien de mes proches et l'idée de partir accompagnée de personnes aimées m'a donné tout le courage qui me manquait. La date est fixée : le 18 septembre, je m'envole pour Séoul. Je m'envole vers la moitié de mon héritage, que je compte bien découvrir et assimiler autant que possible.
Je ne sais pas comment cette expérience se déroulera, si elle se révèlera positive ou négative, ou même si j'aurai envie de revenir après deux mois seulement. Tout ce que je sais, c'est que pour la première fois depuis longtemps, j'ai l'impression d'être face à une multitude de portes ouvertes sur l'inconnu, et cette sensation est aussi angoissante qu’elle est enivrante.
Si vous aussi, vous avez un jour décidé de miser sur un rêve de longue date, quel qu'en soit la nature, dites m'en plus. Je veux savoir.
(Détails de la tenue en bas de l’article)
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Hello !
If there's one thing that stays consistent as far as my style is concerned, it's that I'm always behind the times. As a matter of fact, the same cycle keeps happening : an item takes over the fashionsphere, everybody wears it, it's forgotten as fast as it appeared, and I start wanting it. So I'm giving you the gladiator heels a year too late. Why would I care, as long as I like it ?
Just like the over-the-knee boots, I find them hard to wear (or, more precisely, to pull off) with some outfits. I tend to opt for maxi and oversized items, rather than for mini shorts and a crop top (maybe I could somewhere else than in Belgium, but anyway...). I'm wearing this knit jumper since my beloved country of residence has yet again mistaken August for March (at least there's less queuing at Disneyland).
It was time to bring this up. If you're following me on Instagram, you may have already understood it. I was going on an on about changes and living one's dreams in previous posts. Well I've decided to make a dream I've had for more than 20 years come true. In a month, I'll be leaving for South Korea where I'll stay for a bit less than a year with two of my best friends. Up until now, I had always looked for valid excuses that would prevent me from going. I did not want to leave my loved ones; I wouldn't dare getting out of my comfort zone; I wanted to do this when I was 22, and not at 28; I was scared. Despite that, it was impossible to silence this inner voice that was frustrating me more and more, day after day. It's hard to build anything when you long for other horizons. The support of my family and friends, and the fact that I would be doing this with people I care about gave me the courage I was missing. The date is set: on September 18th, I'll be flying to Seoul. I'm flying towards half of my heritage, which I intend to discover and absorb as much as possible.
I don't know how this experience will unfold, if the outcome will be positive or negative, or even if I'll be missing home after a couple of months only. All I know is that, for the first time in years, I feel like I'm facing a multitude of doors open on the unknown, and this feeling is as frightening as it is intoxicating.
If you've also decided one day to bet on a long-time dream, whatever it was, tell me more. I want to know.
(Outfit details at the bottom of the post)

















Pull/Knit jumper: Noisy May via ASOS
Jupe/Denim skirt: Le Rendez-Vous Vintage
Sandales gladiateur/Gladiator heels: Public Desire
Sac/Bag: Paul's Boutique
Lipstick: Super Stay 24 Color in 585 Burgundy by Maybelline & On And On by MAC Cosmetics