
Annyeong !
Décidément c'était la bonne année pour ne pas passer l'hiver en Belgique. Entre le mois de décembre passé dans l'obscurité et la vague de froid fin février, j'imagine que c'était pas la joie. Si le temps, le manque de respect des gens, et le sentiment constant d'insécurité ne me manquent absolument pas, j'ai quand même hâte de retrouver certaines choses. Outre les gens et la bouffe (du vrai fromage, s'il-vous-plaît), je manque cruellement de concerts. Ça peut paraître étrange, mais j'ai accès à beaucoup plus de shows en Belgique. C'est pas qu'il n'y en a pas ici, c'est plutôt qu'il n'y en a presque pas dans le genre musical que j'aime aller voir sur scène. J'ai hâte de refaire le plein de musique à Dour et au Pukkelpop cet été.
Je n'avais plus mis de béret depuis mes 5 ans, âge auquel j'arborais fièrement un magnifique couvre-chef rose sur mes photos de classe. La nostalgie m'a poussée à acheter celui-ci, et j'en suis plutôt ravie. C'est en partant du chapeau que j'ai imaginé cette tenue. Parfois je choisis un accessoire et je construis mon look autour de lui. Du coup, ça doit être pour ça que j'ai l'air prête à me balader le long de la Seine, puisque les les jupes trapèzes ou plissées, les marinières et les bérets sont souvent repris dans les clichés de tenues parisiennes. J'ai juste remplacé la marinière traditionnelle par un pull court aux grosses lignes horizontales et aux couleurs de ma ville (Mons, je pense à toi).
Une fois n'est pas coutume, je suis dans un café avec mon caramel macchiato habituel, et j'attends mon prochain cours. Il fait beau, j'écoute de la musique que j'aime, et je vous écris. Dans des moments comme celui-ci, je m'arrête parfois pour me rendre compte que j'ai de la chance d'être là où je suis. Dans des moments comme celui-ci, je vois à quel point il est important d'apprendre à relativiser, à lâcher prise et que le bonheur c'est aussi un état d'esprit qu'on peut décider d'adopter. Tout n'est pas forcément une fatalité et tout ce qui t'importe en ce moment n'est pas forcément important. Oui, oui, je pense à tout ça en pleine après-midi avec mon café (peut-être que le fait que « Notes pour trop tard » d'Orelsan résonne en ce moment dans mes oreilles me rend un peu philosophe).
On se lit bientôt ?
(Détails de la tenue en bas de l’article)
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Annyeong!
I guess it was the best year not to be in Belgium for the winter. Between a very dark December and the February cold wave, it has not been fun. If I don't miss the weather, people's general lack of respect, and the constant feeling of insecurity at all, I still look forward to a few things. Besides people and food (real cheese, please), I sorely miss concerts. It may seem odd, but Belgium offers me a lot more choices when it comes to music shows. It's not that there aren't any here, it's just that very few of them are in the musical genre I like to see live. I'm excited to get high on music this summer at the Dour and Pukkelpop festivals.
The last time I wore a beret was when I was 5 and wore my pink hat proudly on class picture day. Nostalgia made me buy this one and I'm pretty happy about it. I imagined this outfit in a top-down fashion, starting with the head. Sometimes I choose one accessory and build my look around it. That may be why l look like I'm about to walk along the Seine, since A-line or pleated skirts, sailor tops and berets are often the cliché Parisian go-to items. I just replaced the traditional sailor top with a crop jumper whose big red lines remind me of my city's colors (Mons, I do think of you).
As per usual, I'm sitting in a coffeehouse with a caramel macchiato and I'm waiting for my next class. It's beautiful outside, I'm listening to good music and I am writing to you. Times like these make me stop and realize that I'm lucky to be here. Times like these make me realize how important it is to learn to put things into perspective, to let go and that happiness is also a state of mind which you may decide to adopt. Nothing has to be inevitable, and what you might consider important right now isn't necessarily important. Yeah, yeah, I'm thinking about this in the middle of the afternoon while sipping my coffee (maybe the fact that I'm listening to Orelsan's “Notes pour trop tard/Notes for too late” has something to do with this philosophical interlude).
Read you soon?
(Outfit details at the bottom of the post)
















Pull/Jumper: Forever 21
Robe-salopette/Overall Dress: Forever 21
Shoes: Pas de marque/ No brand (Migliore)
Sunnies: Fendi via GrandOptical
Lipstick: Retro Matte Liquid Lipcolour Metallics in In Retrograde by MAC Cosmetics